ну и ладно
7. substantif car gen
Lчитать дальшеe nom subst. – p.du disc.autonome – exprime une notion d’objet au sens tr.large de ce mot. Le nom pt exprimer les objets concrets et notions abstraits. -> les qualites d’objets, les actions, les idees, les phenomenes de nature et toute sorte de sentiment. Les actions sont marquees d’habitude par le verbe, mais il existe une tr.gr.dif-ce entre les actions exprimees par le verbe et le nom (le nom exprime une action en la nommant) Le verbe possede tous les moyens formels pour specifier l’action en tant que processus. Et le subst.ne fait qu’indiquer n’importe quelle action, mais ne pt designer le temps, le car-re aspectuel, l’agent de l’action (ce qui est propre au verbe).
I. Du point de vue de leurs sens lexicaux les subst.se divisent en communs et propres. Communs – s’appliquent a un etre ou un objet s’ils appartiennent a un espece. Le nom est commun a tous les individus. (cheval, maison, douceur) Il pt se faire qu’une espece ne comprenne qu’un seul objet (la lune, le soleil, le vent). Propre – qui ne pt s’appliquer qu’a un seul etre ou objet ou a une seule categorie d’etres ou d’objets pris en particulier. Il s’agit de l’individualisation de l’etre, objet ou cat. (Paris, Moliere)
II Du point de vue de la realite on distingue les noms concrets et abstraits. Concret – nom qui designe un etre ou un objet reel ayant une existence propre. (fleuve, nuage, navire) Abstrait – designant une qualite, etat que notre esprit saisit (patience, duree)
III Du point de vue de la car-que numerale : nombrable et non-nmbrable
IV La structure des mots comme tels : simples, derives, composes. Simples – un seul radical.(ville, chef, fleuve) Derive – radical +les affixes (collaboration, manifestation). Compose – plusieurs elements (arc-en-ciel, chemin de fer)
Le substantif francais est caracterise par les categories grammaticales suivantes : genre, nombre, determination-indetermination.
Dans la proposition le substantif acquiert une fonction de terme de proposition, ses fonctions sont nombreuses. Le sub¬stantif peut servir de sujet, complement direct et indirect, complement d'agent, attribut, complement attributif d'un autre nom, complement circonstanciel, complement predicatif.
8. genre des subst
читать дальшеC’est une categorie independante, car on trouve en fr. l’op-tion de 2 sens gr-caux et en outre il existe les marques formelles (les articles, affixes, normalement les suffixes) Cette categorie en fr.a un car-re conventionnel. L’expression du genre est conforme au sexe biologique slmnt pour les etres.Mais elle n’est pas logique pour les choses. Pour les noms des choses l’attribution du genre s’explique non pas par les raisons logiques, mais par des formes d’analogie ou d’etymologie. Cat. Du genre tire son origine du latin. (l’op-tion de trois genre). La plupart des noms ont herite le genre (vent<-ventus ; pluie<- pluvia) Les noms neutre sont passes soit au fem soit au masc. Il arrivait qu’un nom lat. Qui avait un genre neutre donnait 2 subst dans la langue fr, l’un desquels prend le m, l’autre –le f (fillum ->le fil -> la file)<- les doublets morphologiques.Ce sont des mots dif-ts, mais qui remontent aux dif-tes formes du meme mot lat.
Les moyens qui servent a exprimer le genre :
- analytiques (1.l’article, 2.l’adj pronominaux) - syntaxiques - synthetiques
агглютинация – (добавление буквы е) ее могут сопровождать и грам.усложнения (esse,ine)
флексия – измениение формы суффиксов (actif-active)
аналитический прием – меняется артикль только
супплетивизм – использование разн.основ
La precision de la determination du genre augmente avec l'extension des phones : les noms du feminin se terminant par [5] constituent 70,3%, ceux en [j5] finale constituent 91,5%, le pourcentage des substantifs marques par [sjo] et [zj5] est indentique a 99,8% et 99,9% [raison (f), vision (f), revolution (f), incarnation (/)].
Le feminin des noms designant les etres animes differe du masculin par l'addition d'une consonne, ce qui entraine souvent d'autres changements phonetiques.
Pour certains noms animes la consonne finale du radical non prononcee au masculin se prononce au feminin :
etudiant - etudiante [etydja] - [etydjat]
La consonne finale du radical non prononcee au masculin se prononce au feminin, et l'avant-derniere voyelle devient ouver¬te :
ouvrier - ouvriere fuvrije] - [uvrije:r]
La consonne finale sourde change en consonne sonore :
veuf- veuve [v?f] - [v?:v]
Si le nom est termine par une voyelle nasale, elle se dena¬salise, et la consonne n se prononce :
Parisien - Parisienne [parizje] - [parizjen].
Les suffixes peuvent etre differents pour le masculin et le feminin : -eur/-euse (vendeur - vendeuse), -teur/-trice (specta¬teur - spectatrice), -eau/-elle (vieilli) (jumeau -jumelle), -eur/ -eresse (vieilli) (vengeur - vengeresse).
Le feminin de certains substantifs est marque a l'aide du suffixe -esse : tigre - tigresse.
Le masculin de certains substantifs est forme a l'aide des suffixes qu'on ajoute a la forme du feminin : cane - canard, mule - mulet.
Pour les noms de chose derives le genre peut etre marque par certains suffixes. Les suffixes servant a former des noms masculins sont les suivants : -age (tapage, feuillage, ouvrage), -ail (eventail, gouvernail, vitrail), -ard (vantard, richard, vieil¬lard), -as (platras), -at (doctorat, syndicat, orphelinat), -ateur (dessinateur, collaborateur), -eau, -ceau (chevreau, lionceau, pourceau), -er, -ier (cocher, poirier), -et (sachet, jardinet), -isme (marxisme, journalisme), -is (frottis, abattis), -on (forgeron, ourson, aiglon), -aire (fonctionnaire, dictionnaire), -oir (pres¬soir, abreuvoir).
Il y a des suffixes qui servent a former des noms feminins : -ade (promenade), -aie (cerisaie), -aille (marmaille, ferraille), -aine (trentaine, vingtaine), -aison (comparaison), -ance, -ence (creance, negligence), -ation (creation, conversation),
-ee (entree, allee), -erie (roserie), -esse (faiblesse, rudesse), -ette (maison¬nette, fillette), -eur (blancheur, douceur), -iere (ouvriere, sou¬piere), -ise (franchise), -ison (guerison), -itude (exactitude, ser¬vitude), -otte (menotte), -te (bonte, gravite), -ure (blessure).
Il y a des cas particuliers. Certains des noms designant des etres animes n'ont qu'un genre, le masculin : professeur, mede¬cin, peintre, ecrivain, ingenieur (on dit femme-medecin). Quel¬ques noms feminins servent a designer des hommes du langage militaire : une ordonnance UeHiu,nK, opflHHaperO, une recrue
,, peKpyr), une vigie, une sentinelle ), une estafette (BCCTOBOH).
Quelques noms masculins servent a designer les femmes : un laideron, un mannequin, un bas bleu. Il y a des noms qui ont deux genres (?uvre, gens, periode).
Pour certains noms designant les animaux le feminin et le masculin se forment a l'aide des mots femelle et male : Za girafe femelle, la girafe male.
Le genre des substantifs peut se reveler dans leurs rapports syntaxiques avec les adjectifs : de longues rues.
Bien qu'il y ait des indices lexicaux (flexions, suffixes) et syntaxiques servant a reveler le genre des substantifs, l'article et les adjectifs (determinatifs) possessifs et demonstratifs servent de moyen stable pour exprimer le genre.
La marque essentielle du genre des substantifs francais est l'article qui constitue avec le substantif une forme analytique. Donc, la categorie du genre des substantifs francais est exprimee par l'opposition de l'article vin, le, du/une, la, de la. Au pluriel le genre est designe par des flexions et suffixes et par des moyens syntaxiques, puisque l'article du pluriel (les, des) aussi bien que les adjectifs pronominaux (ces, mes, tes, ses) ont une forme unique pour le masculin et le feminin.
L'existence du genre grammatical au singulier et au pluriel en francais est un fait objectif, la substitution des substantifs par les pronoms personnels en temoigne :
le (un) livre - les (des) livres - il - ils
la (une) table - les (des) tables - elle – elles
9. determination et indetermination
читать дальшеLe substantif francais est caracterise encore par la categorie grammaticale de la determination-indetermination, exprimee par l'opposition : article defini (le, la, les) + substantif/ article indefini (un, une, des, du, dela)+ substantif. En francais le nom sans determinatifs (articles, adjectifs pronominaux) - homme, temps, partie - ne fait que nommer les notions d'objet. Son fonctionnement dans le discours est caracterise par son actualisation, le substantif dans l'enonce reflete des notions d'objet existant dans la realite ou dans l'esprit ; l'actualisation presuppose non seulement la ca¬racteristique quantitative mais aussi la caracteristique qualificative. Cette derniere est presentee par la categorie de la determination-indetermination.
La determination signale la localisation de l'objet par rapport au temps, au lieu, aux participants a l'acte de la parole. C'est l'article defini qui sert a designer la determination. L'article defini est celui qui se met devant un nom pris dans un sens completement determine. Il individualise l'etre ou l'objet nomme ou designe la notion d'objet dans toute son extension. C'est-a-dire l'article defini a une valeur individualisante et generalisante.
Les grammaires citent des contextes typiques de l'iden¬tification de l'objet. Par exemple :
Les enonciations precedentes contiennent l'indication, directe ou indirecte, a la situation ou la presence de l'objet est marquee ou sous-entendue. Cette reference a la situation d'emploi anaphorique de l'article) constitue la fonction es¬sentielle avec la valeur individualisante. On distingue plusieurs especes d'anaphore.
Un nom est determine s'il designe des choses uniques pour nous. Un nom peut etre determine par association a un objet nomme auparavant :
La lune, une belle lune de juin, eclairait les facades de la place Vendome et verdissait la colonne de bronze. (Druon)
(Le mot la lune designe une chose unique pour nous ; le mot la colonne de bronze est determine par l'association avec le mot la place Vendome : il s'agit de la colonne sur la place Vendome.)
Un nom peut etre determine par la situation, dans des circonstances donnees :
-Oh ! Emile, raconte-nous l'histoire du train ! cria la princesse Tozzi. - Quelle histoire du train ? demanda Lartois qui savait parfaitement de quoi il s'agissait. (Druon)
Un nom peut etre determine par un complement determi-natif exprime par un nom ou un infinitif introduit par la preposition de :
J'entends au loin le sifflement d'un oiseau. Il approche, passe et s'eloigne. (Maupassant) ; Apres quelques heures passees avec ses amis, elle avait l'illusion d'etre forte, de vivre plus, mieux. (Maurois)
II est a noter que le nom en fonction de complement determinatif determine le nom au cas ou il est determine lui-meme, c'est-a-dire precede d'un article. Employe sans article il ne sert qu'a caracteriser le nom qu'il complete. Comparez :
II est ne dans la famille d'un ouvrier. // est ne dans une famille d'ouvrier.
Le nom peut etre determine par la signification du verbe :
Lorsque Jacques retrouva le palier, lorsqu'il reconnut le lustre allume dans le vestibule ... (Martin du Gard)
Le nom peut etre determine par une subordonnee relative si la determination est complete :
Et la journee qu'il venait de vivre lui avait trop tendu les nerfs pour que les mets et les vins lui produisissent un effet d'euphorie. (Druon)
Les adjectifs premier, dernier, principal, essentiel, pri¬mordial, seul, unique etc., et tous les adjectifs au superlatif qui limitent l'extension du nom introduisent l'article defini :
-C'est la meilleure boite de Paris. (Druon)
Avec la valeur generalisante l'article defini s'emploie devant les noms abstraits et concrets pris dans toute leur etendue du sens, devant les noms concrets designant l'espece. Par exemple :
La patience vient a bout de tout. Les meres sont toujours indulgentes
Le substantif precede de l'article indefini (un, une, des, de la, du) est caracterise par la valeur de l'indetermination.
L'article indefini indique que l'objet designe par le nom est presente comme un certain etre (objet) distinct des autres etres (objets) particuliers de l'espece, mais dont l'individualisation reste indeterminee.
L'article indefini comme le defini a deux valeurs : la valeur generalisante et la valeur individualisante. Mais ces valeurs ont leur specificite due a la valeur de l'indetermination. Par exemp¬le, comme l'article defini on emploie l'article indefini pour exprimer le sens generalisant : Le soldat doit etre brave. Les soldats doivent etre braves. Un soldat doit etre brave.
Dans les exemples cites le nom precede de l'article defini designe toute l'espece (Tous les soldats doivent etre braves.) ; alors que, etant introduit par l'article indefini, il designe un representant de cette espece, n'importe lequel : Un soldat doit etre brave = Chaque soldat doit etre brave.
Les valeurs generalisante et individualisante de l'article in¬defini sont etroitement liees.
L'article indefini designe un representant d'une classe et sert a classer l'objet dont il s'agit dans une espece d'objets auxquels il est en tout pareil. L'article indefini avec cette valeur est surtout typique dans les tours : c'est ..., ce sont ... et dans les comparaisons : C'est une chaise. Adroit comme un singe. L'article indefini introduit les mots dans le discours : On frappa et, sans attendre, un jeune homme entra, grand et maigre, aux levres minces, au nez pointu.
Mouret avait leve les yeux.
-Vous avez bien dormi, Bourdoncle ?
-Tres bien, merci, repondit le jeune homme. (Zola)
L'article indefini avec la valeur individualisante a garde le sens originaire du numeral un :
II reflechit un instant. (Druon)
L'article indefini a la fonction dite discriminante (caracteri¬sante). Parmi les objets du meme nom on choisit ceux qui ont des particularites supplementaires. Un fait nouveau peut servir a un autre classement :
Une enfant parut : une petite fille de dix ans environ, vetue d'une chemise et d'une jupe de laine, les jambes nues et sales. (Maupassant)
L'article indefini du pluriel et l'article partitif qui entre dans le systeme de l'article indefini cumulent la valeur de l'indetermination et celle d'une quantite indeterminee. C'est pourquoi l'article indefini du pluriel et l'article partitif s'opposent a l'emploi avec la valeur generalisante. Par exemple, on dit : La mere est toujours indulgente. Les meres sont toujours indulgentes. Une mere est toujours indulgente. Mais on ne dit pas : *Des meres sont toujours indulgentes.
L'article indefini du pluriel et l'article partitif au sens generalisant s'emploient seulement dans des tournures de comparaison : Vous etes comme des enfants. (Cf. : Vous etes comme les enfants.). Luire comme de l'or (Cf. : Luire comme l'or.).
L'article partitif qui n'est pas autre chose, pour le sens, qu'un article indefini place devant les noms des objets qui ne peuvent pas se compter, indique l'indetermination et une quantite indeterminee. Devant les noms abstraits c'est la valeur de l'indetermination qui prevaut, devant les noms de matiere c'est celle de la quantite qui peut predominer : // y avait de l'inquietude dans son regard. J'ai bu de l'eau.
Conclusion
Le substantif francais est caracterise par les categories grammaticales du genre, du nombre, de la determination/ indetermination. D'apres leur reference a la realite objective les categories du nombre et de la determination/indetermination sont d'un caractere reflectoire. Le caractere reflectoire de celle du genre ne s'etend qu'aux substantifs designant les etres animes.
1. Le genre est un indice grammatical du substantif qui est rendu par la forme du nom ou l'article. Tous les substantifs appartiennent au feminin ou au masculin. L'article (indice morphologique) et les adjectifs pronominaux (indice syntaxi¬que) servent de marque grammaticale du genre.
Le masculin et le feminin ne sont pas les formes differentes d'un meme mot, mais des noms differents. C'est une categorie classificatoire.
Le genre peut etre marque aussi par les moyens d'expres¬sion irreguliers (suffixes, flexions). Le genre du substantif peut etre revele par l'adjectif qui s'accorde avec le substantif en genre et par la substitution du substantif a l'aide du pronom personnel.
La valeur de la categorie du genre est liee semantiquement aux noms designant les etres animes dont le genre est en accord avec leur sexe. Le genre des noms de chose n'est pas motive.
2. Le nombre grammatical en francais est caracterise par la categorie grammaticale a deux niveaux : 1) continuite -discontinuite [un (une), le (la), du (de la)/des, les] ; 2) une quantite determinee - une quantite indeterminee [un (une), le (la), les/du (de la), des, de]. Elles s'organisent selon le principe de hierarchie ce qui peut etre represente par le schema suivant :
Continuite Discontinuite
(un, une, le, la, du, de la) (les, des) (marque fomelle [e])
une quantite determiniee (un, une, le, la)
une quantite une quantite
indeterminee determinee
(des, de) (les) [marque formelle - presence de l'element d(e)]
3. La categorie determination/indetermination est exprimee par l'opposition de l'article defini (le, la, les) a l'article indefini (un, une, des, du, de la). L'article partitif fait partie de l'artic¬le indefini. L'article defini et l'article indefini ont des valeurs generali¬santes et individualisantes. Ces deux valeurs de l'article defini et de l'article indefini se revelent differemment, ce qui est du a la valeur essentielle de chaque article : la determination et l'in¬determination. L'article defini se met devant un nom, pris dans un sens completement determine. Il individualise l'etre ou l'objet nom¬me ou designe la notion d'objet dans toute son extension.Le nom introduit par l'article indefini designe un represen¬tant d'une classe et sert a classer l'objet dont il s'agit dans une espece d'objets auxquels il est en tout pareil
10. nombre des subst
читать дальшеLa categorie du nombre des substantifs francais est specifique quant a son contenu ainsi qu'a son expression.
Au premier coup d'?il elle semble plus « transparente » que celle du genre : a la difference du genre elle reflete la realite extr alinguistique.
Dans l'enseignement scolaire et dans plusieurs grammaires normatives cette categorie est caracterisee comme celle qui marque le nom au singulier ou au pluriel : le singulier designe un objet, le pluriel designe plusieurs objets. Mais cette carac¬teristique de la categorie du nombre est imparfaite. Elle n'est applicable qu'aux substantifs discrets (nombrables). Deux grandes classes de substantifs restent bors de cette categorie : les noms qui designent les notions abstraites et ceux qui mar¬quent la matiere (amour, sagesse, sucre, viande). Puisque ces noms s'emploient d'habitude a la forme du singulier, on les rapporte aux noms dits singularia tantum.
On ne peut pas affirmer cependant que le pluriel pour ces mots soit impossible. Assez souvent du substantif a sens abstrait se detache un substantif a sens concret, ce qui amene la formation des homonymes. Les mots concrets sont mis assez facilement au pluriel : la hauteur (des idees) - (gagner) une hauteur Ides hauteurs, l'addition (des grandeurs mathema¬tiques) - (demander) l'addition/les additions, la consommation (d'electricite) - (payer) sa consommation/ses consommations.
Les substantifs designant les matieres lorsqu'ils sont employes au pluriel se concretisent. Ainsi ils designent les objets faits de ces matieres : le fer - les fers, le fromage - les fro¬mages, le bronze - les bronzes.
La caracteristique du nombre comme opposition singulier (un objet)/pluriel (plusieurs objets) n'embrasse pas non plus les substantifs qui ont la forme du singulier et le sens du pluriel (le feuillage) et les substantifs dits pluralia tantum qui designent un seul objet mais ont la forme du pluriel (les lunettes).
Les mots alentours (m), annales (f), appointements (m) ; archives (f), confins (m), decombres (m), depens (m), entrailles (f), environs (m), fiancailles (f), funerailles (f), frais (m), m?urs (f), obseques (f), pourparlers (m), represailles (f), tenebres (/), vivres (m), etc., ne s'emploient qu'au pluriel. La caracteristique du nombre comme singulier/pluriel (seul objet/plusieurs objets) n'est pas non plus applicable a ces noms.
C'est pourquoi on a recours a la definition du nombre comme celle de la continuite-discontinuite. La continuite propose une vue globale sur la notion de l'objet exprimee par le substantif. La continuite caracterise les substantifs a la forme du singulier. Les substantifs singularia tantum ne font pas ex¬ception. Tous les noms a la forme du singulier ont cette valeur de la~continuite. Par exemple, le mot le feuillage est concu non comme objet constitue de plusieurs pieces separees, mais com¬me une masse globale.
La discontinuite caracterise tous les substantifs a la forme du pluriel. La discontinuite peut etre exterieure : elle reflete un ensemble d'objets de la meme classe : des (les) livres (\ivrel + Iivre2 + livreg, etc.). Elle peut etre interieure. Dans ce cas il s'agit d'un ensemble de divers objets (les echecs), d'objets com¬poses de deux ou de plusieurs pieces (les ciseaux, les menottes), de proces compliquees (les pourparlers, les m?urs, les fiancailles).
L'introduction de la notion de discontinuite a la place du pluriel elimine la necessite de faire entrer les substantifs pluralia tantum dans un groupe a part. En meme temps la notion de la discontinuite permet d'expliquer la valeur des substantifs abstraits a la forme du pluriel : les jouissances (de la vanite), des ambitions, les delicatesses (de la pudeur), qui ont le meme sens lexical a la forme du singulier. La categorie conti¬nuite/discontinuite est exprimee par l'opposition des articles le (la), un (une), du (de la)/les, des. Ce sont les substantifs avec les articles les [le], des [de] (la marque formelle [e]) qui servent de forme marquee.
Le nombre des substantifs en francais a encore une autre particularite. Les substantifs peuvent designer une quantite determinee ou indeterminee. Ces valeurs sont exprimees par l'opposition des articles un (une), le (la), les/du (de la), des, de. Le substantif suivi de l'article un (une), le (la), les marque une quantite qui peut etre determinee ou mesuree. Avec l'artic¬le du (de la), des, de le substantif traduit une quantite qui ne peut etre ni determinee ni mesuree (= une quantite indeter¬minee).
Il y a des savant qui pensent que la cat.de nombre est formee non pas par 2 sens gr., mais par 3(sing,pl, quantite indeterminee)
11. articles. ses formes et focntions
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Article – moyen outil qui est prive de signification lex. ; sert a marquer les categories gr. morphologiques des substantifs. L’article represente un mot independant dans son origine, qui a subi une grammaticalisation complete au cours de son developpement.
2 espece : defini et indefini
Article defini proviet du pronom demonstr. lat. «ille» . Le lat. class. : «illum» a donne «le», illam>la, illos>les, illas>les.
Le lat. class. n’emploiait jamais l’art. L’ancien fr. – un usage tres restreint. Mais a l’epoque ou la designance nomin. et adjectival eurent disparu, on fit de l’art. un emploi croissant qui devient peu a peu regulier (XVIs)
Jusqu’a pres. la valeur etymol. –demonstr.- de l’article defini est considere dans quelques locutions figees : de la sorte
L’origine de l’art. def. se sent dans les relations contextuels : regardez le tableau
La valeur demonstr. s’est transforme en un sens tres abstrait qui est appelle le sens de la totalite ou de la quantite determine
Valeur de l’art. defini :
1. fonction concretisante ; s’emploie devant les subst. qui designent un objet unique ou determine. L’objet p. e. concretise s’il est unique ou si on a deja parle. La concretisation : d’apres la situation ; d’apres la repetition de l’objet. La concretisation p. se f. D’apres la nature du mot determinant qui represente la nature complete de l’objet en question. ( la langue francaise, mais une langue etrangere)
2. fonction generalisante est aussi tres frequente. Employe dans cette fonction l’art. def. represente non pas un objet comme un individu mais il insisite sur toute la classe, espece a laquelle l’objet en q. appartient. Cette fonction de l’art. def n’est pas lie au sens primitif de m’art. def. Il aparut plus tard que la fonc concretisante. En anc. fr. les mots designant toute la classe d’objet s’employaient sans art.
Les 2 fonc. sont tres etroitement liees. La nomination de toute la classe est equivalent a la nomination de l’objet unique.
L’art. def. comme toute forme gr. possede le sens gr. unique. Dans tous les cas de son emploi c’est le sens quantitative de la totalite de la quantite determine.
Article indefini
Les formes de l’art. indef. sont d’origine differ : F. du sing. (un, une) remonte a un numeral lat. «unas, unam, unus....» ; F du pl. (des) et la F. de la quantite nonnombrable (deu, de la) sont proprement fr. : a l’aide de propos. «de»+art. def.
En anc. fr. l’art. indef. s’emploie tres rarement et les F. du pl. etaient les memes que les f. du sung :un>uns, une>unes. C’est seulm. plus tard que une, unes ont ete remplace par «des»(XVI s) . Les vestiges de l’anc. emploi reste a nos jours : les uns ; quelques unes
L’emploi de l’art. indef. devient regulier au XVII s. En comparent l’art. indef. a l’art. def. : l’art. indef aparait beaucoup plus tard (def-XIs)
L’art indef. « des» avait un sens tres concret. Il exprimait une partie d’un tout, car les elements qui f. parties de cet art. conservait leur signif.
Mais a la suite de l’emploi plus frequent la signif. De la prepos. « de» s’est efface et la forme « des» a pris le sens indef.
L’art. part. a subi la meme evolution. : en anc. fr. l’art. part. s’emploie dans les tournures ou marque une partie>l’art. part. en anc. fr. s’employait seulm. devant les subst. qui marquaient la matiere et dans les constructions ou ces subst. servaient de COD. La F. « del» = prepos « de»+ art. def.
Et chacun de ces elements gardait son propre sens. Pour exprimer la quantite indetermine en anc. fr. la loi : quantite indeterminee - sans art. A partir du 15 s. l’art. part. commence a perdre sa valeur original. Il elargit son emploi et commence a se mettre devant les subst qui servent de complement prepositionnel apres quoi il s’emploie devant les subst. qui joue le role d’un attribut(15s) et il apparait devant les sujets(17s).
(c’est du lait ; du temps passe)
Les subst. abstrait s’emploient sans aucune art. en anc. fr. (noblesse oblige) A partir du 17 s ils s’emploi avec art.
La signif. de l’art. part. change>commence a exprimer la quantite non nombrable et indetermine. La F « du» n’est plus visible en 2 parties et commence a e. percu comme une F unique.
La terme partitif reste historique ; a nos jours il ne correspond a sa valeur primitive. Les savants fr (Vagner, George et Robert Zobidoi) : remplacer le terme partitif par d’autres termes : 1. de l’art. de matiere ; 2. de l’art. massif
L’art. part. est lie au substance qui peut remplir n’importe quelle fonction syntaxique (comme du v.)
L’art. contracte est lie fonctionellement aux substances qui remplissint la fonction syntaxique du complement attributif.
Les valeurs de l’art. indef :
L’art. indef. possede 2 valeurs :
1. individualisante : designe un objet qui est choisi parmi les autres objets semblables at qui possede un ou plusieurs traits communs aux autres objets pareils. (je prends une pomme). Cela signifie que l’emploi de l’art. indef. a la valeur individualisante est plus repandu que son emploi avec l’autre valeur. L’usage exige que l’art. indef. introduise le nom dont on parle nouvelement . Dans l’emploi de l’art. indef. avec la valeur individualisante est garde sa valeur etymol. (sens d’un numeral « un»).
2. generalisante : parait dans la langue fr. beaucoup plus tard. Avec cette valeur generalisante le subst. designe un objet qui sert de representent de toute la classe d’objet pareille. (L’encre seche ressemblait a de la laque)
Les art. indef. s’emploient tres souvent a la valeur generalisante dans toute sorte de locutions qui servent de comparaison. (blanc comme de la neige)
La valeur generalisante de l’art. indef. est proche dans certains cas de l’art. def. (un enfant doit jouer)
L’art. indef. a la valeur gener. en gardant sa particularite qui consiste en ce qu’elle designe un representant de la classe , de l’espece. L’art. def. designe toute l’espece et possede le sens de la totalite ;et l’absence de cette totalite est propre a l’art. indef.
blanc comme la neige ; blanc comme de la neige ; la difference est telle que l’art. def. possede l’etendu du sens et l’art. part. garde la valeur de la quantite illimitee.
La presence de ces valeurs dans les art. indef. et part. prouve la communaute de leur developpement.
Les savants qui estiment l’art. part. comme indef. sont justes (Pichon, Ilia). Le point de vue contr. (Nirope, maurice Rat) n’a pas d’arguments.
Le sens de base de l’art. en general c’est sa valeur quantitative et non pas la valeur qualificative.
12. omission de l'art
читать дальшеLes problemes de base : 1. la valeur de l’omission de l’art. dans le fr moderne. 2. L’omission de l’art. qui se f. pour des raisons gr. 3. L’omission de l’art. pour des raisons lex. 4. ..... pour des raisons stylistiques
L’omission a une valeur gr.
L’emploi de l’art. devient regulier a partir de 17 s. L’art. devient un signe formel du nom subst. et marque le subst. comme une partie du discours.
L’art. p.e. omis et cela remplit un f. gr.
L’art. p. s’absenter pour des raisons differ. 3 groupes de raisons :
1. pour des raisons gr.. Grammaticalement l’art. est omis 1.chaque fois que le nom est precede d’un mot qui remplit aupres de lui le role determinatif et ce mot remplit les memes f. que l’art. (adj. demonstr., possessif, indef ; nom de nombre)
2.devant les complements determinat. quand ils servent a caracteriser le mot gener. (une table de marbre). Mais au cas ou le complement determ. exprime un objet concret les fr. preferent les emplois de l’art. ( la fraicheur du ruisseau).
3. Devant le nom qui s’emploie en fonction d’apposition ou d’attribut (on l’a nomme ambassadeur en Guine). Si l’apposition contient le superlatif relatif quand nous voulons f. apparaitre l’idee d’une individualite ou qch qui distingue qn ou qch, alors l’art. est present. (Napoleon- l’empereur le plus genial)
La recherche ling. nous permet a constater que devant les noms en opposition 2 especes d’art. sont possibles. Quand on met l’art. def. on exprime le sens imphatique et determine ; quand on met l’art. indef. on exprime le sens emphatique moins du point de vue semantique, la phrase n’est pas determinee.
4. Devant les mots en fonction d’attribut on met d’hab. L’art. si cet attribut garde la valeur substantivale dans toute l’etendue. (Il est artiste)
5. L’art. s’abs. devant les nom subst. mis en apostrophe. (Ami, je t’aime pour ton caractere). Mais devant les mots en apostrophe l’art. p. e. omis dans le style fam. si le mot en apostrophe garde une certaie valeur demonstre. (Il faut partir, les amis, on egare)
S’il y a les mots Mr, conte etc (Mr le president). S’il y a le superlatif relatif (Arrete, oh, le plus lache de tous les hommes)
6.Quand on s’adresse au personne qui pretend de connaitre bien sa profession (Commencez les ecrivains !)
7.Apres la preposition « de» (La nature des avares se compose d’argert et de dedain ; verbe+De+complement)
(tasse de lait ; quantite)
8.Apres la preposition « de» les articles « des, du» ne p. pas e. employes car ils contiennent etymologiquement la prepos. « de».
Damourette et Pichon pretendent que « de+des» s’emploie dans la parlure vulgaire ( moi, je n’etais pas maltraite a cote de des personnes)
L’art. def. : il est possible apres la prepos. « de» (L’auberge etait pleine des buveurs du dimanche soir)
L’adj. « plein» p. e. employe en forme de preposition. Alors il se place apres les subst. et subst est precede par l’art. def. (Il y a du soleil plein les murs ; il y a des nois pleins les poches)
-Apres la negation totale l’art. def. ne s’emploie pas car historiquement la negation est un mot qui exprime deja la quantite. Dans les cas ou la negation n’est pas rejete l’art. p. s’employer apres cette negation. (Nous n’avons pas des opinions).
On emploie « de» au lieu de l’art. indef. si l’adj au pluriel precede le subst. egalement au pluriel. (de grosses gouttes)
L-art. manque apres « de» dans les cas qui font partis de toute sorte d’expressions. (demander pardon)
Le nombre d’expression ou l’art. est omis etait plus grande autrefois.
2. pour les raisons du lexique : 1. si 2 ou plusieurs substances sont lies par le sens (les enfants et parents) ; 2. Les noms propres de personnes et de villes sauf : la Rochelle, le Havre, le Cair, la Haye ; 3. Les noms de famille (les Thibot). Mais les noms propres de pers. p. e. precede d’art. def.(les qualites stables : Le Paris du 18s.) et indef. (qualites ou etat provisoir : un Bernard mecontent).
Les noms propres des auteurs prennent l’art. dans les cas ou on insiste sur une edition (un Balzac complet).
Dans l’orthographe quand nous mettons l’art. devant les noms propres il n’y a pas de « s» a la fin des noms propres. Mais par contre parfois pour insister sur les dinastie historiques un « s» apprait (les Stuarts, les merovingiens)
Il y a des noms geogr. Qui prennent l’art. (les Pirenees, la Seine)
Les noms des iles s’assimilent tantot aux noms de ville et dans le cas pareil il ne prend pas d’art. (Cuba, Malte). Mais parfois ils s’assimilent aux noms de pays>avec art. (l’Islande, l’Australie).
3. pour les raisons stylistiques : -quand le subst s’emploie sans art. pour les raisons style., il garde sa pleine valeur substantival et son indep. syntaxique. L’art. p. marquer pour les raisons du style dans un certain nombre des phrases interrog. ou negat. (Avez-vous jamais vu une figure plus avenante ?)
-Apres le verbe ou la tournure impersonnel « il y a» et apres la tournure presentatif « c’est» (Y a-t-il interet a prendre si vite une decision ? C’est chose faite)
- dans toute sorte d’enumerations (femmes, vieillards, enfants tous etaient descendu) – la vivacite ; insister sur chaque element
-Dans les propositions nominales (ecriteaux, annonces, enseignes, dans les exclamations pour exprimer une suite d’actions)
Parfois on n’emploie pas d’art. quand on esquisse un portrait ou caracterise un personnage (silence ! Attention ! Douche, costume de toile, descente, visage ouvert... )
L’art. p. e. present dans le portrait s’il s’agit d’un personne cocret pour que les autres le reconnaissent (le visage bien rase, le teint brique ; -insiste sur cette caracteristique)
-Absence de l’art. dans cert. dictons, proverbes, parfois dans quelques comparaisons (noblesse oblige ; donner carte blanche, blanc comme neige)
Lчитать дальшеe nom subst. – p.du disc.autonome – exprime une notion d’objet au sens tr.large de ce mot. Le nom pt exprimer les objets concrets et notions abstraits. -> les qualites d’objets, les actions, les idees, les phenomenes de nature et toute sorte de sentiment. Les actions sont marquees d’habitude par le verbe, mais il existe une tr.gr.dif-ce entre les actions exprimees par le verbe et le nom (le nom exprime une action en la nommant) Le verbe possede tous les moyens formels pour specifier l’action en tant que processus. Et le subst.ne fait qu’indiquer n’importe quelle action, mais ne pt designer le temps, le car-re aspectuel, l’agent de l’action (ce qui est propre au verbe).
I. Du point de vue de leurs sens lexicaux les subst.se divisent en communs et propres. Communs – s’appliquent a un etre ou un objet s’ils appartiennent a un espece. Le nom est commun a tous les individus. (cheval, maison, douceur) Il pt se faire qu’une espece ne comprenne qu’un seul objet (la lune, le soleil, le vent). Propre – qui ne pt s’appliquer qu’a un seul etre ou objet ou a une seule categorie d’etres ou d’objets pris en particulier. Il s’agit de l’individualisation de l’etre, objet ou cat. (Paris, Moliere)
II Du point de vue de la realite on distingue les noms concrets et abstraits. Concret – nom qui designe un etre ou un objet reel ayant une existence propre. (fleuve, nuage, navire) Abstrait – designant une qualite, etat que notre esprit saisit (patience, duree)
III Du point de vue de la car-que numerale : nombrable et non-nmbrable
IV La structure des mots comme tels : simples, derives, composes. Simples – un seul radical.(ville, chef, fleuve) Derive – radical +les affixes (collaboration, manifestation). Compose – plusieurs elements (arc-en-ciel, chemin de fer)
Le substantif francais est caracterise par les categories grammaticales suivantes : genre, nombre, determination-indetermination.
Dans la proposition le substantif acquiert une fonction de terme de proposition, ses fonctions sont nombreuses. Le sub¬stantif peut servir de sujet, complement direct et indirect, complement d'agent, attribut, complement attributif d'un autre nom, complement circonstanciel, complement predicatif.
8. genre des subst
читать дальшеC’est une categorie independante, car on trouve en fr. l’op-tion de 2 sens gr-caux et en outre il existe les marques formelles (les articles, affixes, normalement les suffixes) Cette categorie en fr.a un car-re conventionnel. L’expression du genre est conforme au sexe biologique slmnt pour les etres.Mais elle n’est pas logique pour les choses. Pour les noms des choses l’attribution du genre s’explique non pas par les raisons logiques, mais par des formes d’analogie ou d’etymologie. Cat. Du genre tire son origine du latin. (l’op-tion de trois genre). La plupart des noms ont herite le genre (vent<-ventus ; pluie<- pluvia) Les noms neutre sont passes soit au fem soit au masc. Il arrivait qu’un nom lat. Qui avait un genre neutre donnait 2 subst dans la langue fr, l’un desquels prend le m, l’autre –le f (fillum ->le fil -> la file)<- les doublets morphologiques.Ce sont des mots dif-ts, mais qui remontent aux dif-tes formes du meme mot lat.
Les moyens qui servent a exprimer le genre :
- analytiques (1.l’article, 2.l’adj pronominaux) - syntaxiques - synthetiques
агглютинация – (добавление буквы е) ее могут сопровождать и грам.усложнения (esse,ine)
флексия – измениение формы суффиксов (actif-active)
аналитический прием – меняется артикль только
супплетивизм – использование разн.основ
La precision de la determination du genre augmente avec l'extension des phones : les noms du feminin se terminant par [5] constituent 70,3%, ceux en [j5] finale constituent 91,5%, le pourcentage des substantifs marques par [sjo] et [zj5] est indentique a 99,8% et 99,9% [raison (f), vision (f), revolution (f), incarnation (/)].
Le feminin des noms designant les etres animes differe du masculin par l'addition d'une consonne, ce qui entraine souvent d'autres changements phonetiques.
Pour certains noms animes la consonne finale du radical non prononcee au masculin se prononce au feminin :
etudiant - etudiante [etydja] - [etydjat]
La consonne finale du radical non prononcee au masculin se prononce au feminin, et l'avant-derniere voyelle devient ouver¬te :
ouvrier - ouvriere fuvrije] - [uvrije:r]
La consonne finale sourde change en consonne sonore :
veuf- veuve [v?f] - [v?:v]
Si le nom est termine par une voyelle nasale, elle se dena¬salise, et la consonne n se prononce :
Parisien - Parisienne [parizje] - [parizjen].
Les suffixes peuvent etre differents pour le masculin et le feminin : -eur/-euse (vendeur - vendeuse), -teur/-trice (specta¬teur - spectatrice), -eau/-elle (vieilli) (jumeau -jumelle), -eur/ -eresse (vieilli) (vengeur - vengeresse).
Le feminin de certains substantifs est marque a l'aide du suffixe -esse : tigre - tigresse.
Le masculin de certains substantifs est forme a l'aide des suffixes qu'on ajoute a la forme du feminin : cane - canard, mule - mulet.
Pour les noms de chose derives le genre peut etre marque par certains suffixes. Les suffixes servant a former des noms masculins sont les suivants : -age (tapage, feuillage, ouvrage), -ail (eventail, gouvernail, vitrail), -ard (vantard, richard, vieil¬lard), -as (platras), -at (doctorat, syndicat, orphelinat), -ateur (dessinateur, collaborateur), -eau, -ceau (chevreau, lionceau, pourceau), -er, -ier (cocher, poirier), -et (sachet, jardinet), -isme (marxisme, journalisme), -is (frottis, abattis), -on (forgeron, ourson, aiglon), -aire (fonctionnaire, dictionnaire), -oir (pres¬soir, abreuvoir).
Il y a des suffixes qui servent a former des noms feminins : -ade (promenade), -aie (cerisaie), -aille (marmaille, ferraille), -aine (trentaine, vingtaine), -aison (comparaison), -ance, -ence (creance, negligence), -ation (creation, conversation),
-ee (entree, allee), -erie (roserie), -esse (faiblesse, rudesse), -ette (maison¬nette, fillette), -eur (blancheur, douceur), -iere (ouvriere, sou¬piere), -ise (franchise), -ison (guerison), -itude (exactitude, ser¬vitude), -otte (menotte), -te (bonte, gravite), -ure (blessure).
Il y a des cas particuliers. Certains des noms designant des etres animes n'ont qu'un genre, le masculin : professeur, mede¬cin, peintre, ecrivain, ingenieur (on dit femme-medecin). Quel¬ques noms feminins servent a designer des hommes du langage militaire : une ordonnance UeHiu,nK, opflHHaperO, une recrue
,, peKpyr), une vigie, une sentinelle ), une estafette (BCCTOBOH).
Quelques noms masculins servent a designer les femmes : un laideron, un mannequin, un bas bleu. Il y a des noms qui ont deux genres (?uvre, gens, periode).
Pour certains noms designant les animaux le feminin et le masculin se forment a l'aide des mots femelle et male : Za girafe femelle, la girafe male.
Le genre des substantifs peut se reveler dans leurs rapports syntaxiques avec les adjectifs : de longues rues.
Bien qu'il y ait des indices lexicaux (flexions, suffixes) et syntaxiques servant a reveler le genre des substantifs, l'article et les adjectifs (determinatifs) possessifs et demonstratifs servent de moyen stable pour exprimer le genre.
La marque essentielle du genre des substantifs francais est l'article qui constitue avec le substantif une forme analytique. Donc, la categorie du genre des substantifs francais est exprimee par l'opposition de l'article vin, le, du/une, la, de la. Au pluriel le genre est designe par des flexions et suffixes et par des moyens syntaxiques, puisque l'article du pluriel (les, des) aussi bien que les adjectifs pronominaux (ces, mes, tes, ses) ont une forme unique pour le masculin et le feminin.
L'existence du genre grammatical au singulier et au pluriel en francais est un fait objectif, la substitution des substantifs par les pronoms personnels en temoigne :
le (un) livre - les (des) livres - il - ils
la (une) table - les (des) tables - elle – elles
9. determination et indetermination
читать дальшеLe substantif francais est caracterise encore par la categorie grammaticale de la determination-indetermination, exprimee par l'opposition : article defini (le, la, les) + substantif/ article indefini (un, une, des, du, dela)+ substantif. En francais le nom sans determinatifs (articles, adjectifs pronominaux) - homme, temps, partie - ne fait que nommer les notions d'objet. Son fonctionnement dans le discours est caracterise par son actualisation, le substantif dans l'enonce reflete des notions d'objet existant dans la realite ou dans l'esprit ; l'actualisation presuppose non seulement la ca¬racteristique quantitative mais aussi la caracteristique qualificative. Cette derniere est presentee par la categorie de la determination-indetermination.
La determination signale la localisation de l'objet par rapport au temps, au lieu, aux participants a l'acte de la parole. C'est l'article defini qui sert a designer la determination. L'article defini est celui qui se met devant un nom pris dans un sens completement determine. Il individualise l'etre ou l'objet nomme ou designe la notion d'objet dans toute son extension. C'est-a-dire l'article defini a une valeur individualisante et generalisante.
Les grammaires citent des contextes typiques de l'iden¬tification de l'objet. Par exemple :
Les enonciations precedentes contiennent l'indication, directe ou indirecte, a la situation ou la presence de l'objet est marquee ou sous-entendue. Cette reference a la situation d'emploi anaphorique de l'article) constitue la fonction es¬sentielle avec la valeur individualisante. On distingue plusieurs especes d'anaphore.
Un nom est determine s'il designe des choses uniques pour nous. Un nom peut etre determine par association a un objet nomme auparavant :
La lune, une belle lune de juin, eclairait les facades de la place Vendome et verdissait la colonne de bronze. (Druon)
(Le mot la lune designe une chose unique pour nous ; le mot la colonne de bronze est determine par l'association avec le mot la place Vendome : il s'agit de la colonne sur la place Vendome.)
Un nom peut etre determine par la situation, dans des circonstances donnees :
-Oh ! Emile, raconte-nous l'histoire du train ! cria la princesse Tozzi. - Quelle histoire du train ? demanda Lartois qui savait parfaitement de quoi il s'agissait. (Druon)
Un nom peut etre determine par un complement determi-natif exprime par un nom ou un infinitif introduit par la preposition de :
J'entends au loin le sifflement d'un oiseau. Il approche, passe et s'eloigne. (Maupassant) ; Apres quelques heures passees avec ses amis, elle avait l'illusion d'etre forte, de vivre plus, mieux. (Maurois)
II est a noter que le nom en fonction de complement determinatif determine le nom au cas ou il est determine lui-meme, c'est-a-dire precede d'un article. Employe sans article il ne sert qu'a caracteriser le nom qu'il complete. Comparez :
II est ne dans la famille d'un ouvrier. // est ne dans une famille d'ouvrier.
Le nom peut etre determine par la signification du verbe :
Lorsque Jacques retrouva le palier, lorsqu'il reconnut le lustre allume dans le vestibule ... (Martin du Gard)
Le nom peut etre determine par une subordonnee relative si la determination est complete :
Et la journee qu'il venait de vivre lui avait trop tendu les nerfs pour que les mets et les vins lui produisissent un effet d'euphorie. (Druon)
Les adjectifs premier, dernier, principal, essentiel, pri¬mordial, seul, unique etc., et tous les adjectifs au superlatif qui limitent l'extension du nom introduisent l'article defini :
-C'est la meilleure boite de Paris. (Druon)
Avec la valeur generalisante l'article defini s'emploie devant les noms abstraits et concrets pris dans toute leur etendue du sens, devant les noms concrets designant l'espece. Par exemple :
La patience vient a bout de tout. Les meres sont toujours indulgentes
Le substantif precede de l'article indefini (un, une, des, de la, du) est caracterise par la valeur de l'indetermination.
L'article indefini indique que l'objet designe par le nom est presente comme un certain etre (objet) distinct des autres etres (objets) particuliers de l'espece, mais dont l'individualisation reste indeterminee.
L'article indefini comme le defini a deux valeurs : la valeur generalisante et la valeur individualisante. Mais ces valeurs ont leur specificite due a la valeur de l'indetermination. Par exemp¬le, comme l'article defini on emploie l'article indefini pour exprimer le sens generalisant : Le soldat doit etre brave. Les soldats doivent etre braves. Un soldat doit etre brave.
Dans les exemples cites le nom precede de l'article defini designe toute l'espece (Tous les soldats doivent etre braves.) ; alors que, etant introduit par l'article indefini, il designe un representant de cette espece, n'importe lequel : Un soldat doit etre brave = Chaque soldat doit etre brave.
Les valeurs generalisante et individualisante de l'article in¬defini sont etroitement liees.
L'article indefini designe un representant d'une classe et sert a classer l'objet dont il s'agit dans une espece d'objets auxquels il est en tout pareil. L'article indefini avec cette valeur est surtout typique dans les tours : c'est ..., ce sont ... et dans les comparaisons : C'est une chaise. Adroit comme un singe. L'article indefini introduit les mots dans le discours : On frappa et, sans attendre, un jeune homme entra, grand et maigre, aux levres minces, au nez pointu.
Mouret avait leve les yeux.
-Vous avez bien dormi, Bourdoncle ?
-Tres bien, merci, repondit le jeune homme. (Zola)
L'article indefini avec la valeur individualisante a garde le sens originaire du numeral un :
II reflechit un instant. (Druon)
L'article indefini a la fonction dite discriminante (caracteri¬sante). Parmi les objets du meme nom on choisit ceux qui ont des particularites supplementaires. Un fait nouveau peut servir a un autre classement :
Une enfant parut : une petite fille de dix ans environ, vetue d'une chemise et d'une jupe de laine, les jambes nues et sales. (Maupassant)
L'article indefini du pluriel et l'article partitif qui entre dans le systeme de l'article indefini cumulent la valeur de l'indetermination et celle d'une quantite indeterminee. C'est pourquoi l'article indefini du pluriel et l'article partitif s'opposent a l'emploi avec la valeur generalisante. Par exemple, on dit : La mere est toujours indulgente. Les meres sont toujours indulgentes. Une mere est toujours indulgente. Mais on ne dit pas : *Des meres sont toujours indulgentes.
L'article indefini du pluriel et l'article partitif au sens generalisant s'emploient seulement dans des tournures de comparaison : Vous etes comme des enfants. (Cf. : Vous etes comme les enfants.). Luire comme de l'or (Cf. : Luire comme l'or.).
L'article partitif qui n'est pas autre chose, pour le sens, qu'un article indefini place devant les noms des objets qui ne peuvent pas se compter, indique l'indetermination et une quantite indeterminee. Devant les noms abstraits c'est la valeur de l'indetermination qui prevaut, devant les noms de matiere c'est celle de la quantite qui peut predominer : // y avait de l'inquietude dans son regard. J'ai bu de l'eau.
Conclusion
Le substantif francais est caracterise par les categories grammaticales du genre, du nombre, de la determination/ indetermination. D'apres leur reference a la realite objective les categories du nombre et de la determination/indetermination sont d'un caractere reflectoire. Le caractere reflectoire de celle du genre ne s'etend qu'aux substantifs designant les etres animes.
1. Le genre est un indice grammatical du substantif qui est rendu par la forme du nom ou l'article. Tous les substantifs appartiennent au feminin ou au masculin. L'article (indice morphologique) et les adjectifs pronominaux (indice syntaxi¬que) servent de marque grammaticale du genre.
Le masculin et le feminin ne sont pas les formes differentes d'un meme mot, mais des noms differents. C'est une categorie classificatoire.
Le genre peut etre marque aussi par les moyens d'expres¬sion irreguliers (suffixes, flexions). Le genre du substantif peut etre revele par l'adjectif qui s'accorde avec le substantif en genre et par la substitution du substantif a l'aide du pronom personnel.
La valeur de la categorie du genre est liee semantiquement aux noms designant les etres animes dont le genre est en accord avec leur sexe. Le genre des noms de chose n'est pas motive.
2. Le nombre grammatical en francais est caracterise par la categorie grammaticale a deux niveaux : 1) continuite -discontinuite [un (une), le (la), du (de la)/des, les] ; 2) une quantite determinee - une quantite indeterminee [un (une), le (la), les/du (de la), des, de]. Elles s'organisent selon le principe de hierarchie ce qui peut etre represente par le schema suivant :
Continuite Discontinuite
(un, une, le, la, du, de la) (les, des) (marque fomelle [e])
une quantite determiniee (un, une, le, la)
une quantite une quantite
indeterminee determinee
(des, de) (les) [marque formelle - presence de l'element d(e)]
3. La categorie determination/indetermination est exprimee par l'opposition de l'article defini (le, la, les) a l'article indefini (un, une, des, du, de la). L'article partitif fait partie de l'artic¬le indefini. L'article defini et l'article indefini ont des valeurs generali¬santes et individualisantes. Ces deux valeurs de l'article defini et de l'article indefini se revelent differemment, ce qui est du a la valeur essentielle de chaque article : la determination et l'in¬determination. L'article defini se met devant un nom, pris dans un sens completement determine. Il individualise l'etre ou l'objet nom¬me ou designe la notion d'objet dans toute son extension.Le nom introduit par l'article indefini designe un represen¬tant d'une classe et sert a classer l'objet dont il s'agit dans une espece d'objets auxquels il est en tout pareil
10. nombre des subst
читать дальшеLa categorie du nombre des substantifs francais est specifique quant a son contenu ainsi qu'a son expression.
Au premier coup d'?il elle semble plus « transparente » que celle du genre : a la difference du genre elle reflete la realite extr alinguistique.
Dans l'enseignement scolaire et dans plusieurs grammaires normatives cette categorie est caracterisee comme celle qui marque le nom au singulier ou au pluriel : le singulier designe un objet, le pluriel designe plusieurs objets. Mais cette carac¬teristique de la categorie du nombre est imparfaite. Elle n'est applicable qu'aux substantifs discrets (nombrables). Deux grandes classes de substantifs restent bors de cette categorie : les noms qui designent les notions abstraites et ceux qui mar¬quent la matiere (amour, sagesse, sucre, viande). Puisque ces noms s'emploient d'habitude a la forme du singulier, on les rapporte aux noms dits singularia tantum.
On ne peut pas affirmer cependant que le pluriel pour ces mots soit impossible. Assez souvent du substantif a sens abstrait se detache un substantif a sens concret, ce qui amene la formation des homonymes. Les mots concrets sont mis assez facilement au pluriel : la hauteur (des idees) - (gagner) une hauteur Ides hauteurs, l'addition (des grandeurs mathema¬tiques) - (demander) l'addition/les additions, la consommation (d'electricite) - (payer) sa consommation/ses consommations.
Les substantifs designant les matieres lorsqu'ils sont employes au pluriel se concretisent. Ainsi ils designent les objets faits de ces matieres : le fer - les fers, le fromage - les fro¬mages, le bronze - les bronzes.
La caracteristique du nombre comme opposition singulier (un objet)/pluriel (plusieurs objets) n'embrasse pas non plus les substantifs qui ont la forme du singulier et le sens du pluriel (le feuillage) et les substantifs dits pluralia tantum qui designent un seul objet mais ont la forme du pluriel (les lunettes).
Les mots alentours (m), annales (f), appointements (m) ; archives (f), confins (m), decombres (m), depens (m), entrailles (f), environs (m), fiancailles (f), funerailles (f), frais (m), m?urs (f), obseques (f), pourparlers (m), represailles (f), tenebres (/), vivres (m), etc., ne s'emploient qu'au pluriel. La caracteristique du nombre comme singulier/pluriel (seul objet/plusieurs objets) n'est pas non plus applicable a ces noms.
C'est pourquoi on a recours a la definition du nombre comme celle de la continuite-discontinuite. La continuite propose une vue globale sur la notion de l'objet exprimee par le substantif. La continuite caracterise les substantifs a la forme du singulier. Les substantifs singularia tantum ne font pas ex¬ception. Tous les noms a la forme du singulier ont cette valeur de la~continuite. Par exemple, le mot le feuillage est concu non comme objet constitue de plusieurs pieces separees, mais com¬me une masse globale.
La discontinuite caracterise tous les substantifs a la forme du pluriel. La discontinuite peut etre exterieure : elle reflete un ensemble d'objets de la meme classe : des (les) livres (\ivrel + Iivre2 + livreg, etc.). Elle peut etre interieure. Dans ce cas il s'agit d'un ensemble de divers objets (les echecs), d'objets com¬poses de deux ou de plusieurs pieces (les ciseaux, les menottes), de proces compliquees (les pourparlers, les m?urs, les fiancailles).
L'introduction de la notion de discontinuite a la place du pluriel elimine la necessite de faire entrer les substantifs pluralia tantum dans un groupe a part. En meme temps la notion de la discontinuite permet d'expliquer la valeur des substantifs abstraits a la forme du pluriel : les jouissances (de la vanite), des ambitions, les delicatesses (de la pudeur), qui ont le meme sens lexical a la forme du singulier. La categorie conti¬nuite/discontinuite est exprimee par l'opposition des articles le (la), un (une), du (de la)/les, des. Ce sont les substantifs avec les articles les [le], des [de] (la marque formelle [e]) qui servent de forme marquee.
Le nombre des substantifs en francais a encore une autre particularite. Les substantifs peuvent designer une quantite determinee ou indeterminee. Ces valeurs sont exprimees par l'opposition des articles un (une), le (la), les/du (de la), des, de. Le substantif suivi de l'article un (une), le (la), les marque une quantite qui peut etre determinee ou mesuree. Avec l'artic¬le du (de la), des, de le substantif traduit une quantite qui ne peut etre ni determinee ni mesuree (= une quantite indeter¬minee).
Il y a des savant qui pensent que la cat.de nombre est formee non pas par 2 sens gr., mais par 3(sing,pl, quantite indeterminee)
11. articles. ses formes et focntions
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Article – moyen outil qui est prive de signification lex. ; sert a marquer les categories gr. morphologiques des substantifs. L’article represente un mot independant dans son origine, qui a subi une grammaticalisation complete au cours de son developpement.
2 espece : defini et indefini
Article defini proviet du pronom demonstr. lat. «ille» . Le lat. class. : «illum» a donne «le», illam>la, illos>les, illas>les.
Le lat. class. n’emploiait jamais l’art. L’ancien fr. – un usage tres restreint. Mais a l’epoque ou la designance nomin. et adjectival eurent disparu, on fit de l’art. un emploi croissant qui devient peu a peu regulier (XVIs)
Jusqu’a pres. la valeur etymol. –demonstr.- de l’article defini est considere dans quelques locutions figees : de la sorte
L’origine de l’art. def. se sent dans les relations contextuels : regardez le tableau
La valeur demonstr. s’est transforme en un sens tres abstrait qui est appelle le sens de la totalite ou de la quantite determine
Valeur de l’art. defini :
1. fonction concretisante ; s’emploie devant les subst. qui designent un objet unique ou determine. L’objet p. e. concretise s’il est unique ou si on a deja parle. La concretisation : d’apres la situation ; d’apres la repetition de l’objet. La concretisation p. se f. D’apres la nature du mot determinant qui represente la nature complete de l’objet en question. ( la langue francaise, mais une langue etrangere)
2. fonction generalisante est aussi tres frequente. Employe dans cette fonction l’art. def. represente non pas un objet comme un individu mais il insisite sur toute la classe, espece a laquelle l’objet en q. appartient. Cette fonction de l’art. def n’est pas lie au sens primitif de m’art. def. Il aparut plus tard que la fonc concretisante. En anc. fr. les mots designant toute la classe d’objet s’employaient sans art.
Les 2 fonc. sont tres etroitement liees. La nomination de toute la classe est equivalent a la nomination de l’objet unique.
L’art. def. comme toute forme gr. possede le sens gr. unique. Dans tous les cas de son emploi c’est le sens quantitative de la totalite de la quantite determine.
Article indefini
Les formes de l’art. indef. sont d’origine differ : F. du sing. (un, une) remonte a un numeral lat. «unas, unam, unus....» ; F du pl. (des) et la F. de la quantite nonnombrable (deu, de la) sont proprement fr. : a l’aide de propos. «de»+art. def.
En anc. fr. l’art. indef. s’emploie tres rarement et les F. du pl. etaient les memes que les f. du sung :un>uns, une>unes. C’est seulm. plus tard que une, unes ont ete remplace par «des»(XVI s) . Les vestiges de l’anc. emploi reste a nos jours : les uns ; quelques unes
L’emploi de l’art. indef. devient regulier au XVII s. En comparent l’art. indef. a l’art. def. : l’art. indef aparait beaucoup plus tard (def-XIs)
L’art indef. « des» avait un sens tres concret. Il exprimait une partie d’un tout, car les elements qui f. parties de cet art. conservait leur signif.
Mais a la suite de l’emploi plus frequent la signif. De la prepos. « de» s’est efface et la forme « des» a pris le sens indef.
L’art. part. a subi la meme evolution. : en anc. fr. l’art. part. s’emploie dans les tournures ou marque une partie>l’art. part. en anc. fr. s’employait seulm. devant les subst. qui marquaient la matiere et dans les constructions ou ces subst. servaient de COD. La F. « del» = prepos « de»+ art. def.
Et chacun de ces elements gardait son propre sens. Pour exprimer la quantite indetermine en anc. fr. la loi : quantite indeterminee - sans art. A partir du 15 s. l’art. part. commence a perdre sa valeur original. Il elargit son emploi et commence a se mettre devant les subst qui servent de complement prepositionnel apres quoi il s’emploie devant les subst. qui joue le role d’un attribut(15s) et il apparait devant les sujets(17s).
(c’est du lait ; du temps passe)
Les subst. abstrait s’emploient sans aucune art. en anc. fr. (noblesse oblige) A partir du 17 s ils s’emploi avec art.
La signif. de l’art. part. change>commence a exprimer la quantite non nombrable et indetermine. La F « du» n’est plus visible en 2 parties et commence a e. percu comme une F unique.
La terme partitif reste historique ; a nos jours il ne correspond a sa valeur primitive. Les savants fr (Vagner, George et Robert Zobidoi) : remplacer le terme partitif par d’autres termes : 1. de l’art. de matiere ; 2. de l’art. massif
L’art. part. est lie au substance qui peut remplir n’importe quelle fonction syntaxique (comme du v.)
L’art. contracte est lie fonctionellement aux substances qui remplissint la fonction syntaxique du complement attributif.
Les valeurs de l’art. indef :
L’art. indef. possede 2 valeurs :
1. individualisante : designe un objet qui est choisi parmi les autres objets semblables at qui possede un ou plusieurs traits communs aux autres objets pareils. (je prends une pomme). Cela signifie que l’emploi de l’art. indef. a la valeur individualisante est plus repandu que son emploi avec l’autre valeur. L’usage exige que l’art. indef. introduise le nom dont on parle nouvelement . Dans l’emploi de l’art. indef. avec la valeur individualisante est garde sa valeur etymol. (sens d’un numeral « un»).
2. generalisante : parait dans la langue fr. beaucoup plus tard. Avec cette valeur generalisante le subst. designe un objet qui sert de representent de toute la classe d’objet pareille. (L’encre seche ressemblait a de la laque)
Les art. indef. s’emploient tres souvent a la valeur generalisante dans toute sorte de locutions qui servent de comparaison. (blanc comme de la neige)
La valeur generalisante de l’art. indef. est proche dans certains cas de l’art. def. (un enfant doit jouer)
L’art. indef. a la valeur gener. en gardant sa particularite qui consiste en ce qu’elle designe un representant de la classe , de l’espece. L’art. def. designe toute l’espece et possede le sens de la totalite ;et l’absence de cette totalite est propre a l’art. indef.
blanc comme la neige ; blanc comme de la neige ; la difference est telle que l’art. def. possede l’etendu du sens et l’art. part. garde la valeur de la quantite illimitee.
La presence de ces valeurs dans les art. indef. et part. prouve la communaute de leur developpement.
Les savants qui estiment l’art. part. comme indef. sont justes (Pichon, Ilia). Le point de vue contr. (Nirope, maurice Rat) n’a pas d’arguments.
Le sens de base de l’art. en general c’est sa valeur quantitative et non pas la valeur qualificative.
12. omission de l'art
читать дальшеLes problemes de base : 1. la valeur de l’omission de l’art. dans le fr moderne. 2. L’omission de l’art. qui se f. pour des raisons gr. 3. L’omission de l’art. pour des raisons lex. 4. ..... pour des raisons stylistiques
L’omission a une valeur gr.
L’emploi de l’art. devient regulier a partir de 17 s. L’art. devient un signe formel du nom subst. et marque le subst. comme une partie du discours.
L’art. p.e. omis et cela remplit un f. gr.
L’art. p. s’absenter pour des raisons differ. 3 groupes de raisons :
1. pour des raisons gr.. Grammaticalement l’art. est omis 1.chaque fois que le nom est precede d’un mot qui remplit aupres de lui le role determinatif et ce mot remplit les memes f. que l’art. (adj. demonstr., possessif, indef ; nom de nombre)
2.devant les complements determinat. quand ils servent a caracteriser le mot gener. (une table de marbre). Mais au cas ou le complement determ. exprime un objet concret les fr. preferent les emplois de l’art. ( la fraicheur du ruisseau).
3. Devant le nom qui s’emploie en fonction d’apposition ou d’attribut (on l’a nomme ambassadeur en Guine). Si l’apposition contient le superlatif relatif quand nous voulons f. apparaitre l’idee d’une individualite ou qch qui distingue qn ou qch, alors l’art. est present. (Napoleon- l’empereur le plus genial)
La recherche ling. nous permet a constater que devant les noms en opposition 2 especes d’art. sont possibles. Quand on met l’art. def. on exprime le sens imphatique et determine ; quand on met l’art. indef. on exprime le sens emphatique moins du point de vue semantique, la phrase n’est pas determinee.
4. Devant les mots en fonction d’attribut on met d’hab. L’art. si cet attribut garde la valeur substantivale dans toute l’etendue. (Il est artiste)
5. L’art. s’abs. devant les nom subst. mis en apostrophe. (Ami, je t’aime pour ton caractere). Mais devant les mots en apostrophe l’art. p. e. omis dans le style fam. si le mot en apostrophe garde une certaie valeur demonstre. (Il faut partir, les amis, on egare)
S’il y a les mots Mr, conte etc (Mr le president). S’il y a le superlatif relatif (Arrete, oh, le plus lache de tous les hommes)
6.Quand on s’adresse au personne qui pretend de connaitre bien sa profession (Commencez les ecrivains !)
7.Apres la preposition « de» (La nature des avares se compose d’argert et de dedain ; verbe+De+complement)
(tasse de lait ; quantite)
8.Apres la preposition « de» les articles « des, du» ne p. pas e. employes car ils contiennent etymologiquement la prepos. « de».
Damourette et Pichon pretendent que « de+des» s’emploie dans la parlure vulgaire ( moi, je n’etais pas maltraite a cote de des personnes)
L’art. def. : il est possible apres la prepos. « de» (L’auberge etait pleine des buveurs du dimanche soir)
L’adj. « plein» p. e. employe en forme de preposition. Alors il se place apres les subst. et subst est precede par l’art. def. (Il y a du soleil plein les murs ; il y a des nois pleins les poches)
-Apres la negation totale l’art. def. ne s’emploie pas car historiquement la negation est un mot qui exprime deja la quantite. Dans les cas ou la negation n’est pas rejete l’art. p. s’employer apres cette negation. (Nous n’avons pas des opinions).
On emploie « de» au lieu de l’art. indef. si l’adj au pluriel precede le subst. egalement au pluriel. (de grosses gouttes)
L-art. manque apres « de» dans les cas qui font partis de toute sorte d’expressions. (demander pardon)
Le nombre d’expression ou l’art. est omis etait plus grande autrefois.
2. pour les raisons du lexique : 1. si 2 ou plusieurs substances sont lies par le sens (les enfants et parents) ; 2. Les noms propres de personnes et de villes sauf : la Rochelle, le Havre, le Cair, la Haye ; 3. Les noms de famille (les Thibot). Mais les noms propres de pers. p. e. precede d’art. def.(les qualites stables : Le Paris du 18s.) et indef. (qualites ou etat provisoir : un Bernard mecontent).
Les noms propres des auteurs prennent l’art. dans les cas ou on insiste sur une edition (un Balzac complet).
Dans l’orthographe quand nous mettons l’art. devant les noms propres il n’y a pas de « s» a la fin des noms propres. Mais par contre parfois pour insister sur les dinastie historiques un « s» apprait (les Stuarts, les merovingiens)
Il y a des noms geogr. Qui prennent l’art. (les Pirenees, la Seine)
Les noms des iles s’assimilent tantot aux noms de ville et dans le cas pareil il ne prend pas d’art. (Cuba, Malte). Mais parfois ils s’assimilent aux noms de pays>avec art. (l’Islande, l’Australie).
3. pour les raisons stylistiques : -quand le subst s’emploie sans art. pour les raisons style., il garde sa pleine valeur substantival et son indep. syntaxique. L’art. p. marquer pour les raisons du style dans un certain nombre des phrases interrog. ou negat. (Avez-vous jamais vu une figure plus avenante ?)
-Apres le verbe ou la tournure impersonnel « il y a» et apres la tournure presentatif « c’est» (Y a-t-il interet a prendre si vite une decision ? C’est chose faite)
- dans toute sorte d’enumerations (femmes, vieillards, enfants tous etaient descendu) – la vivacite ; insister sur chaque element
-Dans les propositions nominales (ecriteaux, annonces, enseignes, dans les exclamations pour exprimer une suite d’actions)
Parfois on n’emploie pas d’art. quand on esquisse un portrait ou caracterise un personnage (silence ! Attention ! Douche, costume de toile, descente, visage ouvert... )
L’art. p. e. present dans le portrait s’il s’agit d’un personne cocret pour que les autres le reconnaissent (le visage bien rase, le teint brique ; -insiste sur cette caracteristique)
-Absence de l’art. dans cert. dictons, proverbes, parfois dans quelques comparaisons (noblesse oblige ; donner carte blanche, blanc comme neige)